TAGADA JONES LYRICS

1. De l'amour et du sang

Dans les années 40, le rock'n'roll est né
La femme s'émancipe, a le droit de voter.
Les Nazis sont au tapis, l'OMS est lancé,
L'ordinateur est inventé et Pétain enterré.

Dans les années 50, le temps des happy Days,
Les goulags dis paraissent, Staline nous fous la paix,
Spoutnik est en orbite, avec l'étoile Monroe,
Pendant que Genève fête le Vietnam et le Laos.

Dans les années 60, Kennedy est a Terre,
Amstrong est sur la Lune, les Hippies en colères,
Cuba fête ses missiles, Prague qui retombe en hiver
Gainsbourg chante l'amour et Algé n'est plus en guerre.

Les années 70, le punk est en fête
Mesrine est démasqué est on pleure Allende
Un choc pétrolier assèche la planète
C'est la prise de Saïgon et la fête pour les Viets!

Ohohoh
De l'amour, du sang, des rires, des larmes!
Des guerres et des paix, du pétrole et des armes!
Jusqu'ici tout est normal!
L'histoire oscille toujours entre le bien et le mal!

Les années 80, c'est l'aire de libéral
La chute du communisme, et d'une navette spatiale
Tchernobyl est en feu, Selamen est a sang
Le virus du SIDA commence a frapper dans tous les rangs!

Ohohoh
Jusqu'ici tout est normal!
L'histoire oscille toujours entre le bien et le mal!
De l'amour, du sang, des rires, des larmes!
Des Guerres, des paix, du pétrole et des armes!

Les années 90, c'est la guerre du Koweït
Les guerres en Tchétchénie, et en Yougoslavie
Le génocide Rwandais, les massacres en Liberia
On clames les brebis et on invente l'ecstasy!

Ohohoh
De l'amour, du sang, des rires des larmes!
Des guerres, des paix, du pétrole et des armes!
Jusqu'ici tout est normal!
L'histoire oscille toujours entre le bien et le mal!

Pour le XXI ème siècle on rêvait de liberté
De conquête, d'espace, d'amour, de prospérité,
Même le monde virtuelle ne pourra rien changer,
L'homme devra se contenter de la réalité!

Jusqu'ici tout est normal!
L'histoire oscille toujours entre le bien et le mal !
De l'amour, du sang, des rires, des larmes!
Des guerres et des paix, du pétrole, et des armes!

2. Instinct sauvage

Bougeons-nous le fion
Stoppons la marche de la nation

Je refuse d'alimenter encore la machine
Je refuse de survivre pour pailler la crise
Je refuse de céder aux menaces de l'empire
Je refuse, je résiste, pour l'avenir

Regarde, refuse, résiste

Les années passent,
Les ordres restent les mêmes
Il faut courir c'est toujours pareil
Nous sommes les pions d'un échiquier
Que la matrice est prête à sacrifier

Regarde, refuse, résiste

La crise ça n'existe pas
Savante invention de l'état
L'argent coule à flots au cœur de l'édifice
Mais seule l'élite verra les bénéfices

Les années passent,
Les ordres restent les mêmes
Il faut courir c'est toujours pareil
Nous sommes les pions d'un échiquier
Que la matrice est prête à sacrifier

La crise ça n'existe pas - Regarde
Savante invention de l'état - Refuse
L'argent coule dans l'édifice - Résiste
L'élite se partage les bénéfices

Et les miettes sont laissées en pâture
Aux rats que nous sommes
J'en appelle à votre instinct sauvage
Pour redevenir des hommes

Regarde, refuse, résiste

3. Vendetta

C'est du fond du trou,
En simple citoyen
Que je prends ma plume
Et mon courage a deux mains

Je ne suis pas un ange
J'assume mon destin
Mais j'ai ce sentiment, vain

Je me demande souvent
Quel serait le jugement
Si c'etait votre enfant,
Monsieur le président

Je vous demande cette grace officiellement
Mais ne croyez pas que je me repens

Je ne regrette pas vraiment
Ce geste cruel, d'un parent
Si c'etait a refaire, je le dit fierement
Je saignerais encore ce porc, à blanc!
Alors je vous demande,
Que feriez-vous, monsieur le président?
Si un homme, un jour,
S'attaque à votre enfant!

Monsieur le président,
Ceci est un avertissement,
Dans le cadre de vos fonctions
Vous le droit de vie ou de mort
Sur les individus qui auraient enfreint
La loi de quelque façon qu'il soit
Aujourd'hui, je vous propose
D'inverser les positions et
De réfléchir à votre propre situation
Avez vous la moindre idée
De quelle va être votre réaction
Vous êtes vous, juste une fois posé la question
Inversons les positions

Je vous demande cette grace officiellement
Mais ne croyez pas que je me repens
Si c'etait à refaire, je le dit fierement
Je saignerais encore ce porc à blanc

Je vous demande une dernière fois
Monsieur le président
Que feriez-vous si cet homme
Assassine votre enfant

4. Liberticide

Aujourd’hui c’est une bien triste journée
Genre ciel sombre, horizon voilé
Pour s’éclater, ça sent le moisi
Puisque « c’est la crise » qu’on vous dit
Les analystes prévoient le pire
L’austérité pour s’en sortir
Les punks étaient tous visionnaires
Le « no futur » il est très clair

Plus personne ne peut profiter, merci
Le mot d’ordre c’est mourir d’ennui
Plus question de braver les interdits
Le rappel à l’ordre sera sans merci
Tous les jours des politicards s’emploient
A pondre des lois à tour de bras
Pour zigouiller nos libertés
En plus de vider nos porte-monnaie

Si je comprends bien à ce rythme-là
Demain on enterre nos droits
Hey ho ! Le cercueil est déjà préparé
Hey ho ! La mise en bière
Un putain de chantier
L’état a tout préparé

L’Europe prépare son communiqué
L’église est déjà en train de chanter
Le requiem d’une liberté
Qu’on ne pourra même plus implorer
Quand les condés viendront frapper
Armés d’un bataillon de lois
Pour te retirer tout ce que t’as pas
Te niquer même jusque chez toi

Si je comprends bien à ce rythme-là
Demain on enterre nos droits
Hey ho ! Le cercueil est déjà préparé
Hey ho ! La mise en bière
Un putain de chantier
L’état a tout planifié

Avant de boire à la santé
De l’abolition des libertés
De proclamer la dystopie
Pendre haut et court vos utopies
Une exécution sans merci

Comme pour chaque révolution
Le peuple fera ses manifestations
On calmera les plus enragés
A grand coups de procès

Si je comprends bien à ce rythme-là
Demain on enterre nos droits
Hey ho ! Décapités en place publique
Hey ho ! Brûlés par la république
Sacrifiés pour causes économiques

Au fond du trou il y aura aussi
Tous vos loisirs, toutes vos envies
La nation prépare son charnier
A coups de textes et de décrets
Pour faire de nous des vaches à lait

Je tire ma révérence
Et je salue
L’acharnement de nos élus
A transformer cette société
En immense pénitencier

5. Karim et Juliette, partie 1

Une cage d'escalier
Un jeune de 15 ans
Au cœur d'un quartier
Qui brûle souvent
Pour gagner son rang
Au sein des plus grands
Il doit s'imposer
Tel un vrai guerrier

Rien ne lui fait peur
C'est un bon cogneur
Un petit dealer
Un gros consommateur
Il joue les petits durs
Cachant ses blessures
Mais rêve de régner
En maître dans la cité

Et le combat fait rage
Dans un pays aux deux visages

Une maison lookée
Une fillette de 15 ans
Un père BCBG
Pas vraiment marrant
Pour gagner son rang
Aux yeux de ses parents
Pas moyens d'éviter
Ce chemin tout tracé

Elle doit se marier
Baptiser ses enfants
Porter le tailleur
Ne pas voter blanc
Mais au lieu d'écouter
Ce que chantent ses parents
Elle aime en secret
Notre jeune de 15 ans

Et le combat fait rage
Dans un pays aux deux visages

Mais le visage pâle
Voit du mauvais œil
Qu'une peau tannée
Aime sa fille en secret
Alors il aboie
Il crie au secours
Implore son dieu
D'exorciser cet amour

Il rêve de mener
Une nouvelle croisade
De lever une armée
Aux couleurs détestables
Au lieu d'écouter,
Au lieu de comprendre
Il a choisit la haine
Pour seule offrande

C’est vraiment ce que j’appelle
Ne rien comprendre

Alors la fillette a quitté ses
Parents
Pour rejoindre en secret
Son bel amant
N'en déplaise a ces gens
Qui votent plus foncé que blanc
Ils vécurent heureux
Et eurent beaucoup d'enfants

Pas de petits noirs
Ni de petits blancs

Mais d'une nouvelle couleur
Que le soleil donne aux gens
Cette même couleur
Que la jet-set et les dirigeants
Rêvent d'avoir
A Cannes au printemps

6. Tout va bien

A la terrasse d'un café
Devant un mendiant affamé
Un homme englouti son diner
Sans même sourciller

Plus loin sur le passage clouté
Une famille s'est engagée
Le gamin se fait shooter
L'automobiliste était pressé

Tout est sous contrôle
Sur la place bondée du marché
Les pickpockets sont aux aguets
Une femme arrive c'est pas son jour
Personne n’ira lui porter secours

Plus loin un square est repéré
Les politiques envoient l'armée
Les sans papiers sont évacués
La populace est soulagée

Mais faut surtout pas s'inquiéter
Tout est sous contrôle

Un chef d'état vient de débarquer
Tous les flics sont mobilisés
Une bagarre éclate dans le métro
Un jeune restera sur le carreau

Devant l'enseigne de l'UMP
Une gamine se fait braquer
La sécu n'a pas bronché
Elle n'était pas habilitée

Faudrait surtout pas s'inquiéter
Tout est sous contrôle
Vous pouvez dormir tranquilles
Ici tout va bien messieurs dames

Au loin une berline se gare
Sur une place d’handicapé
Une bourgeoise en pleine santé
S’y sent bien en sécurité

Selon les news de l'AFP
Faudrait fermer sa porte à clef
Car on commence à constater
Une montée d'incivilité

A part ça rien à signaler
On peut tous continuer d'acheter
Les cartes postales de Notre-Dame
Pendant que les rues sont en flammes

Ici tout va bien messieurs dames
Dormez tranquilles messieurs dames

7. Le Chaos

La ville est en colère
Tenue par un sauvage
Le peuple vit l'enfer
Les bombes font des ravages
Il règne une atmosphère étrange et anormale
Un soulèvement de haine contre un animal

Le chaos, le chaos, le chaos

De jour en jour la situation dégénère
On arrête plus la protestation populaire
La guerre civile devient le fruit de cet orage
Le conflit s'engage, la dictature s'en charge

Le chaos, le chaos, le chaos
On ne sait plus ce qui est bien, on ne sait plus ce qui est mal

Apothéose du crime, biologique ou viscéral
Il est ancré dans nos entrailles, il surgit dès que l'âme déraille
Il s'engouffre dans la faille

Un nuage de poussière envahit la côte orientale
Cette année encore le printemps a cet arrière goût maussade
Tous les jeunes partent à l'assaut pour livrer bataille
Puisque les mots n'ont trouvé en écho que les représailles
Les deux camps hissent les drapeaux, on se massacre en pagaille
On ne sait que faire de tous ces corps qui tombent sous les balles

Le chaos, le chaos, le chaos
On ne sait plus ce qui est bien, on ne sait plus ce qui est mal

Apothéose du crime
Biologique ou viscéral
Il est ancré dans nos entrailles
Et surgit dès que l'âme déraille

Comme souvent l'occident attend et veux tourner la page
Comme souvent l'occident attend de laisser passer l'orage

8. XXL

Le monde à décidé
De devenir une super-société
Pourquoi devoir se contenter
Quand on peut surconsommer

Les vieux avaient le triple A
Lui aura les écrans plats
Qu’il peut s’acheter sans dépenser
Goldman et Sachs vont financer

Alors pour arroser tout ça
Il se nourrira de Coca-Cola
Avec des frites pleines de gras trans
Histoire d’éclater la balance

Il voit la vie en XXL
Son avenir en XXL
La société en XXL
Tous ses projets en XXL

On lui a promis la Lune
Il veut être livré
Son planning est assez chargé

Il sait pas vraiment par quoi
Il doit commencer
Il a pas vraiment envie de bosser
Il aime poser son cul dans le canapé
Rester scotché à la télé
Et puis surtout dormir toute la journée
Se prélasser, ne rien branler

Il voit la vie en XXL
Son avenir en XXL
La société en XXL
Tous ses projets en XXL

XXL
Je ne miserai pas sur elle
XXL – Cette société XXL

Moi je verrais plutôt le : E de Endetté
N de Naïveté
T de Taxé
U d’Usurpé
B de Baisé
E d’Entubé

Vive les problèmes XXL
Bonne chance pour le futur
Faudra vous serrez la ceinture

9. Dissident

Pas question de vendre notre peau
Au plus offrant de tous ces maquereaux
Pas question de se déguiser
De se plier aux règles du marché

Dissidents et indisciplinés
Indépendants et motivés
On n’a pas que des amis
Au royaume de l'hypocrisie
Nous, le camp des insoumis

On ne passera pas à la radio
On fera pas la une des journaux
On ne sera pas non plus
Dans le clan des « m'as-tu vu »
De tous ces suceurs de boules
Dans ce monde de faux-culs

Battage médiatique
Déballage en place publique
La recette est bien ficelée,
Faut cultiver tous les clichés
Pas de place pour les insoumis
Tous les coups sont bons pour vendre à tout prix
L'industrie a gangrené, formaté toute inventivité

On ne passera pas à la radio
On fera pas la une des journaux
On ne sera pas non plus
Dans le clan des « m'as-tu vu »
De tous ces suceurs de boules
Dans ce monde de faux-culs

Sur les grosses voitures
Et les chaînes dorées
Reflètent des corps
Toujours bien bronzés
Tandis que les putes
Toutes siliconnées
Agitent leurs fesses
Devant les cocotiers
On te vend du luxe
Et de la beauté
Mais ton mec est gros
Et squatte la télé
Ta meuf elle gueule
A longueur de journée
Y'a des bidonvilles
Juste derrière les palmiers
La voilà, Elle est là, La réalité

On ne passera pas à la radio
On fera pas la une des journaux
On ne sera pas non plus
Dans le clan des « m'as-tu vu »
De tous ces suceurs de boules
Dans ce monde de faux-culs

Unis pour la vie
Dans le clan des insoumis

On ne veut pas être des poupées
Qu'on manipule et qu'on jette à souhaits
Peu nous importe le succès
L'indépendance n'en fera pas les faits

Perfusée aux reprises
L'industrie du disque est en crise
A force de clichés et d'excès
J'attends qu’on m’informe de son décès!

10. Tous unis

Tous ensemble, tous unis

1993, tous esclaves du système
On traîne nos pieds sur les pavés
On chante en choeur
« à mort la société »

Le lundi matin, on prend le chemin
Encore enivrés du week-end passé
Quand vient la brillante idée
De tout laisser tomber

Tous ensemble, tous unis
Frères de sang pour la vie
Tous ensemble, tous unis

Par contre attention, terrain miné
la nation n'aime pas les agités
Longue est la route, semée d'embûches
Qui mène l’enragé à la ruche

Déterminés, motivés
On plante nos études sans regrets
On se lance à l'assaut
Des squats, des bistrots

On défie la raison
Au nom de la passion

20 ans de rock, d'indépendance
20 ans de route et d'expériences
20 ans passés à militer
A tout donner pour nos idées
Punk Métal Hardcore
Peu importe l'univers
Nous sommes les enfants
D'un mouvement libertaire

Tous unis, frères de sang pour la vie
Tous unis, pour défendre pieds
Et poings liés nos choix et nos idées

20 ans de lutte contre l'ignorance
D'alternatif et d'indépendance
20 ans qu'on se bat
Et qu'on serre les dents
C'est pas maintenant
Qu'on va quitter les rangs

20 ans de rock, d'indépendance
20 ans de route et d'expériences
20 ans passés à militer
A tout donner pour nos idées
Punk Métal Hardcore
Peu importe l'univers
Nous sommes les enfants
D'un mouvement libertaire

Et même si certains
Ont quitté la route en chemin
On continuera de sillonner la voie
Que tous ensemble
Nous avons décidé
Nous avons dessiné
Nous avons tant désiré

11. Superpunk

Superpunk aime se looker,
Il adore impressionner
Il passe des heures à se coiffer
Pour sortir vagabonder
Ce qu'il déteste par dessus tout
C'est tous les keupons sans clous
Les autres oiseaux de nuit
Qui ne pensent pas comme lui

Il croit tout savoir sur tout
Il se croit trop dans le coups
Mais dans la vie comme au lit,
Il est à mourir d'ennui
Son trip en fin de soirée
Quand il est bien allumé
S’installer au clavier, dégueuler sa vanité

Superpunk est de retour
Sur la toile tel un vautour
Tu peux balancer tes insanités
Me critiquer, j'en ai rien à branler
J'ai pas besoin de tes conseils
Pour gueuler le fond de ma pensée

Tu peux bien t'acharner à me débiner
Me taillader, j'en ai rien à branler
C'est pas demain la veille
Que je vais plier sous les coups
Que tu crois me porter

En bon donneur de leçons
Qui ferait mieux de se carrer dans le fion
Il passe son temps à juger
Ce qu'il n’est pas capable de créer

Comme il n’a rien dans le falzar
Qu'il est con comme un têtard
Presque aussi abruti qu'une pouf de Secret Story

Si facile de se planquer pour baver
Nous chier sur la gueule toute la journée

C'est sûr qu'à un moment j'ai vraiment eu envie
De t'éclater ta putain de gueule
Contre ton putain de clavier
Mais avec le temps finalement

Ca m'est passé
J'en ai plus rien à branler
J'en ai vraiment plus rien à branler
J'en ai rien à branler

Tu peux balancer tes insanités
Me critiquer, j'en ai rien à branler
J'ai pas besoin de tes conseils
Pour gueuler le fond de ma pensée

Tu peux bien t'acharner à me débiner
Me taillader, j'en ai rien à branler
C'est pas demain la veille
Que je vais plier sous les coups
Que tu crois me porter

Superpunk est de retour

12. Tout casser

9H heure mon réveil n'a pas sonné
Je tombe du lit, je suis pas lavé
Je sors à peine, il se met à vaser
Mal équipé je suis tout trempé
Ma bagnole est mal garée
Premier PV de la journée
Je viens à peine de démarrer
Un connard vient m'emplafonner

Ca commence à monter

Je prends le bus bien énervé
Pas le temps de payer je suis trop pressé
Les contrôleurs ne m'ont pas loupé
Deuxième PV de la journée
J'arrive en retard au bureau
Mon boss n'apprécie pas trop
3 avertos, c'est 1 de trop
C'est la mise à pied illico

Tout casser
Je rêve que d'un truc, tout envoyer bouler
Tout casser
Partit très loin avant de déraper
Tout casser
Ma putain de marmite va bientôt exploser
Tout casser
Je dois absolument décompresser

Je rêve de tout casser

Je rêve que d'un truc, tout envoyer bouler
Partit très loin avant de déraper
Ma putain de marmite va bientôt exploser
Je dois absolument décompresser

13. Vivre

[feat. Vinc']

Nous sommes bien trop occupés
A regarder les pantins
Remuer la merde qui nous sert qu’à exister
Regarde, regarde

Abus de confiance pour mieux se cacher
De leurs lois faites pour survivre
Pourrait-il y avoir quelqu’un à qui parler
A qui réclamer leur intégrité

Alors qu’ils crachent que nous sommes
Une génération sacrifiée
Tant qu’à mourir autant avoir le sourire aux lèvres
Etre libre à en perdre la tête

Vivre libre

Tellement de choix, de piste brouillées, semées d’enculés
D’arrivistes élevés sans aucun sacrifice
Ni même la peur d’un mauvais souvenir
A quand la fin de l’ère des maudits joueurs de Poker

Alors qu’ils crachent que nous sommes
Une génération sacrifiée
Tant qu’à mourir autant avoir le sourire aux lèvres
Etre libre à en perdre la tête

Vivre libre

14. Blasphème

[feat. Pepel]

Je ne porte pas la dernière chemise à la mode
La tenue réglementaire, le dernier blazer
Je ne veux pas devenir un mouton de la société
Je refuse de jouer avec des règles imposées

Mon univers est différent du cadre homologué
J’aime la bière, la sueur, les musiques qui font peur
Je ne m’amuse pas à tuer les nouveaux nés
Comme beaucoup de gens aiment à laisser penser

Quand parfois on fait la première page
Pour blasphémer notre image
Nous tourner au ridicule
On montre que des culs et des pellicules

Merde – Gardez vos balivernes
Merde – Tous vos principes de merde
Merde – Vos valeurs à deux balles
Vos clichés dépassés, vos leçons de morale

Facile de tourner en dérision
De montrer des images à sensation
De toujours tronquer la vérité
De fustiger la réalité
Où sont donc passés
Vos belles notions
De tolérance et d’intégration
Des proportions de la population

Je ne suis pas, bien sûr, en train de pleurnicher
Car je suis fier d’appartenir à une minorité
Peu importe le clivage musical ou politique
Peu importe la couleur, le look ou la rythmique

Je ne veux pas retomber dans les travers du passé
L’histoire on la connaît, on a déjà donné
Il faut admettre que le monde a changé
On va t’apprendre à le respecter

15. Ni dieu ni maître

[feat. Poun]

Ni dieu ni maître
L'ordre et la morale me prennent la tête
Ni dieu ni maître
Personne ne fera de moi une bête

No pressure, no order, a law that I accepted

Let me tell you
I hate your judgments
I don't have learned your lessons
I don't care what you say
Let me tell you
I want your respect
When you spit on my own life, strife
And all my fucking faith

Qui es tu pour cracher sur moi

Let me tell you
I'm not afraid
No limits, no dreams
In my fuckin head
Let me tell you
Now it's time to fight
A sun shining one day in the night

Qui es tu pour cracher sur moi

I raise my fist breaking through so many walls
If I die I would be free
Never regretting these battles

16. On ne chante pas on crie

[feat. Reuno et Phil]

On taf comme dans les cours d'écoles
Envie de tout faire à l'envers
Comme une tache dans le décor
Un dromadaire en hiver
Jamais rentré dans un tiroir
Toujours poussée par la colère
Y’a pas de star dans mon miroirs
Ni de chanteur populaire

On ne chante pas on crie
C'est ce que l'on dit de toi et moi
Ce n’est pas de la musique, c'est du bruit
Mais ça nous va comme ça
On ne chante pas on crie
Un peu comme des chiens qui aboient
Pour vaincre la peur et l'ennui
Et parce qu’on y croit

On ne fait partie des gotha
On ne mange pas de ce gâteau
Y’a pas plus de punks dans les quotas
Que les rockeurs à Monaco
Gardez bien vos médailles
On prendrait ça pour une insulte
Ce qui fait bander nos poils
C'est quand le pit se surexcite

On ne chante pas on crie
C'est ce que l'on dit de toi et moi
Ce n’est pas de la musique, c'est du bruit
Mais ça nous va comme ça
On ne chante pas on crie
Un peu comme des chiens qui aboient
Pour vaincre la peur et l'ennui
Et parce qu’on y croit

A s'en déboiter le gosier, cracher nos amygdales
Pour les déglingués, les grossiers
Et les crevards qui ont la dalle
Parce que le monde est si mou, qu'on a peur de s'y enfoncer
Avant qu'on nous mette dans un trou soyons sûr d'avoir tout donné

Chez nous tout ce qui brille c'est la sueur
Et nos yeux quand on quitte la scène
Si on ne sait pas à quoi ça sert
On se dit que ça vaut la peine
De se frotter à la démence
Elle ne nous déçoit jamais
Rien à foutre de ce que les gens pensent
Assis sur leurs balais

On ne chante pas on crie
C'est ce que l'on dit de toi et moi
Ce n’est pas de la musique, c'est du bruit
Mais ça nous va comme ça
On ne chante pas on crie
Un peu comme des chiens qui aboient
Pour vaincre la peur et l'ennui
Et parce qu’on y croit

Parce qu'on veut réveiller les morts
Et faire trembler les murs
Comme dans un film gore,
L'air a le goût du cyanure
Parce que l'on sait que l'homme a tort
D'atomiser son futur
Pour conjurer le mauvais sort
Et cacher nos blessures
Parce que le monde est si mou
Qu'on a peur de s'y enfoncer
Avant qu'on nous mette dans un trou
Soyons sûr d'avoir tout donné

On ne chante pas on crie

17. Dernier rendez-vous

[feat. Guizmo]

Ce matin je me réveille comme tous les matins
Jusqu’ici tout va bien
Je prends mon café quand le téléphone sonne
Au bout du fil une voix résonne
Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes

Et le monde continue de tourner

Mon cœur s’emballe, mon corps tout entier
De la tête aux pieds, se met à trembler
Le temps s’arrête, je lâche le combiné
Je frissonne, mon sang se met à glacer
Je commence à réaliser

Et le monde continue de tourner
Alors qu’une partie de moi vient de s’envoler
Et le monde continue de tourner
Alors que la mort pointe subitement
Le bout de son nez

Je commence à réaliser
A comprendre qu’aujourd’hui
Tout est terminé
Je commence à réaliser
Le poids que me laisseront
Toutes ces années

Et le monde continue de tourner
Alors qu’une partie de moi vient de s’envoler
Ca n’a pas toujours été simple entre nous
Mais je serai là pour un dernier rendez vous
Pour un dernier rendez vous

18. Skin ou keupon

Skin ou keupon, écoute nos chansons
Nous on chante des chansons de cul
C'est comme ça c'est voulu
Skin ou keupon ne sois pas con
Ne te trompe pas d'ennemi
Ton seul ennemi c'est les képis

Beur ou melon, écoute nos chansons
Nos chansons sont à boire
C'est comme ça tous les soirs
Beur ou melon ne sois pas con
Ne te trompe pas d'ennemi
Ton seul ennemi c'est les képis

Que tu sois brun ou blond
Quelle importance
Couleur peau blanche ou marron
Quelle importance
Que tu dises oui ou non
Quelle importance
Que tu aies tort ou raison
Quelle importanceSkin ou keupon écoute nos chansons
Mort aux cons et à la connerie
Merde à tous les abrutis

Skin ou keupon ne sois pas con
Ne te trompe pas d'ennemi
Ton seul ennemi c'est les képis
Quelle importance
Skin ou keupon

Quelle importance
Skin ou keupon
Quelle importance
Ne te trompe pas d'ennemi
Ton seul ennemi
Ton seul ennemi c'est les képis

19. I'm Hungry

I'm hungry, I'm hungry, my limbs feel weak
My voice is distorted when I speak
I'm hungry, I'm hungry, my life has reached its peak
It's so dull I feel the havoc I wreak

I eat I eat and drink and drink
And you all know I never think
I'm hungry I'm hungry
I'm hungry hungry hungry hungry

I'm hungry I'm hungry, I never give
My life is like a plastic sieve
I'm hungry, I'm hungry, I live to consume
In my house on the human Moon

I'm hungry, I'm hungry, I hate myself
In my package on the kitchen shelf
I'm hungry, I'm hungry, I've got nothing to eat
So now I'm gonna eat my meat

20. Karim et Juliette, partie 2

[feat. Loran]

Une cage d'escalier
Un jeune de 15 ans
Au cœur d'un quartier
Qui brûle souvent
Pour gagner son rang
Au sein des plus grands
Il doit s'imposer
Tel un vrai guerrier

Rien ne lui fait peur
C'est un bon cogneur
Un petit dealer
Un gros consommateur
Il joue les petits durs
Cachant ses blessures
Mais rêve de régner
En maître dans la cité

Une maison lookée
Une fillette de 15 ans
Un père BCBG
Pas vraiment marrant
Pour gagner son rang
Aux yeux de ses parents
Pas moyens d'éviter
Ce chemin tout tracé

Elle doit se marier
Baptiser ses enfants
Porter le tailleur
Ne pas voter blanc
Mais au lieu d'écouter
Ce que chantent ses parents
Elle aime en secret
Notre jeune de 15 ans

Mais le visage pâle
Voit du mauvais œil
Qu'une peau bronzée
Aime sa fille en secret
Alors il aboie
Il crie au secours
Implore son dieu
D'exorciser cet amour

Il rêve de mener
Une nouvelle croisade
De lever une armée
Aux couleurs détestables
Au lieu d'écouter,
Au lieu de comprendre
Il a choisit la haine
Pour seule offrande

C’est vraiment ce que j’appelle
Ne rien comprendre

Alors la fillette a quitté ses
Parents
Pour rejoindre en secret
Son bel amant
N'en déplaise a ces gens
Qui votent plus foncé que blanc
Ils vécurent heureux
Et eurent beaucoup d'enfants

Pas de petits noirs
Ni de petits blancs

Mais d'une nouvelle couleur
Que le soleil donne aux gens
Cette même couleur
Que la jet-set et les dirigeants
Rêvent d'avoir
A Cannes au printemps







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