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MALEVOLENTIA LYRICS

1. Ex Libris Oblivionis


[Instrumental]



2. Serment de la corde


Justice dans la mort à qui porte le sceau d’innocence !
Ils étaient peu et tant, ne devaient pas être
Ni ne devait succomber sous les doigts du Maître.
Meurtries les gorges blanches, souillées les descendances.
« Passé Le trépas nous arborons le sceau d’innocence ! »

Allongé sur le sol d’une geôle vide,
Accordant au réveil ses guêtres humides,
Le cagoulé se noie dans une sphère
De mille voix en une, amère,
Rumeur torturée exigeant le repos dans la lumière,
« Condamné à la fosse sans salut,
Je suis qui ne fit pas, mais mourut… »

Suppliantes âmes qui s’insurgent en un chœur,
Des noms qui pleurent et se lamentent
Courbé sur le St Suaire d’Innocence
Réclamant Justice rédemption et décence…

Unis en un sceau
Marquant le sort du bourreau…

« Te souviens-tu des cordes et du glas
Qui sonna l’heure cruelle de ce trépas ? »
Le cagoulé frémit aux voix des morts
Les supplie d’accepter ce qui fut leur sort
Mais l’unisson évanouit ses prières à l’orée de la peur.

Justice dans la mort à qui succombe l’erreur.
Ils étaient tant mais lui n’est pas plus
Que le triste reflet d’une loi déchue qui brise
Vie se voue aux punitions rendues !
Justice dans la mort a qui succombe l’erreur.

« Tu es comme nous fumes et nous sommes :
Des hommes, des morts
Caprices du Destin, en somme !
Souviens-toi du Haro !
Plainte de victoire
Qui tordit le cou à ta mémoire !
Désormais ton sort est bien tracé.
Un homme ! Condamné ! »

Justice !
Et paix aux torturés dans la Mort.
Justice dans la mort à qui succombe à l’erreur.
Ils étaient tant mais lui n’est pas plus
Que le triste reflet d’une loi déchue qui brise
Vie se voue aux punitions rendues !

Justice !
Et paix aux torturés
Justice !
Dans la Mort.


3. Martyrs


Ils lèveront les yeux, en extase maîtresse,
Pour cueillir à l’instant que les autres dissèquent
La réponse de Mort tant pleurée aux obsèques,
Que la douleur ultime s’acquitte de détresse !
Martyrs, enfants de Dieu, béats jusqu’au silence
Torturés sous le fer et le bois de la haine
Qu’un salut vous attende, que l’attente soit vaine,
Qui sait d’où vos yeux pâles puisent l’éclat de la transe ?
Que voyez-vous alors ? Le vide Salvateur ?
Après les hurlements de vos chairs fatiguées
Que trop de sang baignât vos membres amputés ?
Mourir avant l’Extase est mourir avant l’heure !
« Assise et détachée…me lever et l’abattre ?
Mais son poing sur mon corps s’écrase et me condamne.
A trop courber l’échine : tout mon être se fane
Assise, et attachée. Mon sort est voué au cloître. »
Ils attendant et jubilent, et la voient se vider
De la substance alors qui la maintient debout.
Une fougue, un instinct, s’effondrant sous le joug
Des avides de vie dans l’autre Eternité.
Les coups pleuvent sans fin sur l’animal dressé :
Elle aimerait vomir, se fondre dans l’acide
Que sa gorge nouée racle en cherchant le vide.
Mais rien n’a plus de nom, et rien n’est plus, jamais.
Derrière soi fierté, et lutte pour survivre
Le corps n’est que support aux miasmes qui s’entassent
La tête est vide, et là, tandis que le temps passe
Elle crache l’honneur qui a osé la suivre.
A genoux, dépecée, faible et lasse, elle est prête !
Qu’on frémisse et qu’on jouisse des visions des morts !
Que l’animal sali s’offre enfin à son sort !
Martyr, levant les yeux, murmure et puis s’arrête…
« A l’instant, je m’éteins et je vois ce qu’ils veulent
Alors l’Autre m’étreint et réclame Vision !
La vérité la fait tomber en pâmoison :
La vérité, je l’ai, et elle est à nous seules. »
Martyrs, enfants de Dieu, béats jusqu’au silence
Torturés sous le fer et le bois et la haine
Qu’un salut vous attende, que l’attente soit vaine,
Qui sait d’où vos yeux pâles puisent l’éclat de transe ?
Mourir avant l’Extase est mourir avant l’heure !
Mourir avant l’Extase est mourir avant l’heure !


4. A l’est d’Eden


Dieu me hait,
Je l’ai pourtant aimé,
Fait couler sur l’autel en présent
Ce même sang que nous avons partagé.
J’ai tendu vers son œil, une main maculée,
Etrennée par mon frère, le premier charnier.

Y a-t-il plus belle offrande ?
Une oblation plus grande ?
Nul œil ne s’est ouvert
Sur ces Néants sans rive.
Ma faute est trop lourde à porter,
Je ne suis plus homme.
Nié de son œuvre, je ne peux
Mourir, ni poser mon fardeau.
Solitude et souffrance,
Mes tourments outrageux,
Orchestrent les bourreaux
De la pénitence
Depuis l’aube de ce monde.

Mon Dieu, pourquoi
Ton cœur m’a rejeté,
Ta voix m’a exécré ?
Entends !
Oh Dieu, pourquoi me hais-tu ?
Dieu, pourquoi me hais-tu ?
Solitude et souffrance,
Je n’ai plus d’espérance,
Nul œil ne s’est ouvert
Sur ces Néants sans rive.
Ma faute est trop lourde à porter.
Soit !
J’accepte ce monde ivre, insipide, sans soleil
Et l’adopte comme étant le mien.
D’orgueil est ma lignée
Et réclamant de moi !
Je lui offrirai les remparts d‘Enoch.
Fils !
Recrachez biles et fiels,
Celui qui hait se reconnaitra car ma parole est de haine.
J’ai répudié ma foi et j’ai vomi les restes de mon baptême,
Accepté l’enfer, l’anathème.
Yahvé, Abel
Vos cœurs m’ont rejeté,
Vos voix m’ont exécré.
Entendez !
Yahvé, Abel, je vous hais !
Yahvé, Abel, je vous hais !

Si ma faute est trop lourde à porter
Je serai moi aussi un dieu.
Un œil vient de s’ouvrir
Sur ces Néants sans rive j’ai semé ma lignée.
Mon œil vient de s’ouvrir
Et cultivera les rives de ce Néant.
Je corrigerai son œuvre,
Mes tourments orchestreront fouets et lances
Des bourreaux de vos pénitences
Depuis l’aube de mon monde jusqu’à son anéantissement.
Que ma lignée se dresse,
Quitte ces néants sans rive, déferle sur les cieux.
Et sur cette terre, y jette Dieu.


5. Dies Irae


[Instrumental]



6. Dagon


Au fond du monde
Et de moi-même
Au point zéro d’un gouffre
Insondable et vorace
Je crache mes dernières heures
Et les images tenaces
Qui déchirent mes nuits de longs souffles d’horreurs
Ecoutez-le ramper
Glisser contre mon âme
Le dieu des profondeurs
Dagon
Dans ses murmures
J’ai entrevu l’image de la chute de l’homme
Quand ces dieux oubliés ressurgiront des mers
Pour nous engloutir tous
Et effacer les terres
Le fond sombre des eaux remplira l’univers
Il rampe encore en moi
Il glisse dans mon sommeil
M’interdit le repos
Cette nuit est ma dernière
Je recrache ma vie
Et toutes ces images qui saturent ma tête
Je me trouvais au fond
Du monde et de moi-même
Au point zéro d’un gouffre
Aux profondeurs stygiennes
Vierge de lumière et de l’œil de l’homme
Cœur du poison infâme de cette vérité
Je suis seul à porter
Ce fardeau vénéneux
Mon âme est déchirée
Recousue à l’envers
Même les fils de l’opium ne taisent plus la douleur
Et j’en suis à rêver
Du néant
De l’enfer
De la douceur du vide et de ma propre mort


7. Nyarlathotep


Il a marché parmi nous.
Il a parlé et sa voix résonnait
Dans le cœur de nos villes et dans celui des hommes.
Que la vérité remue le néant.
Nyarlathotep.

Buvez ses paroles comme le dernier vinaigre
Que les vignes de la foi peuvent encore cracher.
Regardez votre monde !
Il s’écroule sur lui-même !
Sentez ses fondations craquer et trembler.

Le prophète de Gamelin, entraine l’humanité

Nyarlathotep.
Je porterai sa voix !
Comme un écho vivant je serai son prophète,
Sa bible de chair et sa poupée de sang.
Nyarlathotep.

Je porterai sa voix !
Et si je suis le dernier,
Je m’adresserai au vide qui m’écoute.

Vos bitumes se dérobent et vos routes vous attirent
Vers des profondeurs noires impossibles à percer.
Il déchire les ténèbres à grands coups de versets
Renversés comme les coupes de la colère impie.

Nyarlathotep
Le cœur des autres dieux et de la race humaine.

Ils tremblent et ils s’inclinent,
Ils voient déjà les ruines qui naitront des églises
Et des masses de béton de leurs mégalopoles.
Qu’ils approuvent, qu’ils aient peur, ils suivent le maître
Et boivent ses paroles
Nyarkathotep.


8. Ex Oblivion


« Iä, Iä, Chtulhu fhtagn »
« Iä, Iä, Chtulhu fhtagn »
Dans sa demeure de R’lyeh, Chtulhu, rêve et attend.
Mes rêves me transportent dans d’anciennes cités,
A l’aube des âges et par delà les temps.
Par des portes béantes aux grands angles grossiers,
D’interminables murs aveugles et orgueilleux
S’ouvrent sur de hautes ruines de basalte noir.
Une foule immobile chante d’une même voix
Des prières obscures dans une langue oubliée
Aux accents angoissants qui suscitent l’effroi
Que mes sens oniriques savent aisément parler.
La foule exaltée évoque dans ses prières
Les anciens qui étaient et qui seront encore.
N’est pas mort ce qui à jamais dort et par-delà d’étranges
Eternités peut mourir même la mort !
« Iä, Iä, Chtulhu fhtagn »
« Iä, Iä, Chtulhu fhtagn »
Je le vis chaque nuit, je ne sais que trop bien
Qu’au-delà de ce jeu se cache votre fin.
Somnambules éveillés, ne le voyez-vous donc pas ?
Mes cris se fanent n’entendez-vous donc pas ?
Sur l’autel de pierre noire, une enfant endormie
Me semble perturbée par la cérémonie.
Une lame d’obsidienne découpe lentement ses chairs
Qu’un prêtre vaticinant se hâte d’explorer.
D’un geste assuré il écarte les viscères
Extirpant de son ventre les présages d’une nouvelle ère.
Par-delà les murs s’élève brutalement
D’épaisses tours de brouillard, grandes et fières.
Une rafale étrange déferle sur l’assistance,
Eteint sans distinction ardeurs et flambeaux.
Des profondeurs de l’abîme succèdent aux miasmes putrides,
Un chaos rampant, une horreur sans nom…


9. La nonne et l’incube


Le souffle trop sucré d’une haleine sulfureuse
Qui caresse son esprit d’une prose délicieuse,
Qui jette sa vertu sous le feu des regards,
Et son âme si pure en proie au charognard,
Ses messages susurrés qui éveillent les sens
Rendent à son âme mûre des images oubliées.
Une jouissance non feinte l’emporte dans sa transe,
Libère de son corsage son sein amidonné.
Au delta de ses cuisses il glisse en soupirant
Vers l’alcôve secrète trop longtemps insoumise.
La vestale exaltée purge par son adultère
L’ennuyeuse abstinence d’un écart délicieux
Trop longtemps refoulé par des dogmes sévères
Qui répriment le droit aux plaisirs épineux.
Rituel charmant…protocole insolent…
Pandémie de jouissance…panacée de conscience…
Une pulsion salvatrice finit par l’enflammer.
Quelques ondes orgasmiques lui lacèrent les chairs.
Les yeux cloués au sol elle en appel au père.
Lui supplie d’amputé son vœu de chasteté.
Elle offre la faveur par une légère caresse
D’effacer l’empreinte de sa virginité.
De sa chair fendue, source de sucre et d’ivresse,
S’ouvre innocemment le chemin délaissé
Au creux du corps tremblant où la foi agonise.
Le serpent séducteur lui offre sa substance,
Souille les formes arrondies qui dessinent son corps.
Sa bouche partage l’excès, l’accepte avec aisance.
Son visage angélique le désir plus encore.


10. La geste du corbeau


La Belle au bois dort depuis bien Longtemps…
Etendue sur le sol, Immobile elle attend.
Sur une branche, seul un corbeau contemple
Sur ses lèvres, demeurant immuables et suaves,
Un sourire inspiré par des rêves d’enfant,
Un sourire singulier que les années n’entravent,
Que les ouvrages du temps ont laissé en suspens.

La Belle au bois dort depuis si Longtemps…
Sans trêve au silence, immobile elle attend
La baiser de son prince sur ses lèvres d’enfant,
Celui pour qui elle fit le secret des amants.
A quelques pas, seul un corbeau comprend
Qu’horloges et sabliers ne sont pas si patients.
Elle se fane et se vide de ses rêves d’enfants.
Le souvenir de son prince à séché sur son flanc,
Une langueur oublieuse qu’ils ont été amants.

Les ombres la rongent, la digèrent doucement,
Renforcent son sourire, le marquent profondément.
A ses cotés seul un corbeau remarque
Sur sa gorge maculée de sang coagulé,
Un deuxième sourire habillement dessiné
Par la baiser profond d’une lame d’acier
Que les outrages du temps commencent à nécroser.

Sur son épaule, seul un corbeau suppose
Que La Belle dort peut-être depuis trop Longtemps…
Etendue sur le sol qui la boit lentement.
La terre s’est mélangée à son corps pourrissant,
Engraissant son esprit d’une beauté faisandée,
Empiété dans sa tête sur ses rêves d’enfant
Pour y corrompre les contes, y enchainer les fées.

La Belle a maintenant dormi bien trop Longtemps…
Son enfance a glissé entre des doigts charmants
Qui caressent à présent d’autres rêves d’enfants
La laissant en pitance aux ravages du temps
Qui la rongent, la digèrent doucement.
Sans trêve au silence, immobile elle attend
Le baiser de son Prince, sur ses lèvres d’enfant.
Mais de ses lèvres, seul un corbeau s’éprend.



Tzeensh: Bass
Shade: Orchestrations studio
Spleen: Vocals
Arbaal: Guitars, Orchestrations
Thÿr: Drums

Thanks to epicturalprod for sending these lyrics.


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